Pouvez-vous vous présenter ?
Nous sommes la deuxième génération de paysans à Bellegarde. Nous sommes installés depuis 2005 et nos terres étaient en bio depuis 1989. On travaille en serres, ponctuellement en plein champ et depuis 2021 on a un verger de kaki pomme.
Le bio, le métier, pourquoi ces choix ?
Le bio, il n’était simplement pas question de faire autrement. Pour le métier, la motivation c’est de travailler avec et dans la nature. Et la finalité de notre métier, c’est de nourrir les humains. Ce n’est pas rien.
Comment fait-on un beau fruit ou un beau légume ?
C’est un métier qui demande beaucoup d’observation, des cultures et de l’environnement. Il ne faut pas non plus hésiter à parler à ses fruits et ses légumes… En bio, il faut également entretenir et nourrir le sol pour que lui-même nourrisse la plante. Nous cherchons un équilibre de la plante et de l’environnement pour limiter les attaques des bioagresseurs et des maladies.
Que représente la Coop pour vous ?
Grâce à l’union des producteurs, nous avons une force technique et commerciale supérieure à celle que nous aurions isolément. On y trouve une organisation commerciale efficace et on apprécie la bonne entente entre producteurs.