Depuis combien de temps êtes-vous exploitant, et depuis quand en bio ?
Je suis la troisième génération, avec mon frère nous avons repris l’exploitation de nos parents, et sommes en bio depuis 2006. Nous travaillons en abri méditerranéen, plus communément connu sous le nom de serre.
Qu’aimez-vous dans votre métier ?
La diversité de cultures, l’échange avec les autres producteurs, la remise en question, la saisonnalité, on apprend tout le temps quelque chose
Pourquoi avoir choisi l’agriculture biologique ?
Pour la qualité des produits, légumes produits sans pesticides et sans risque phytosanitaire pour les collaborateurs et les consommateurs, pour la protection de l’environnement et de fait la préservation de ressource durable mais aussi pour la rémunération, ne nous le cachons pas.
Pour quoi avoir fait confiance à la COOP ?
Mon grand-père a fait parti des premiers adhérents à la Colefruigil (ancêtre de la COVIAL) à Saint-Gilles, et pour nous l’adhésion s’est faite naturellement.
Quels sont les points forts de la COOP ?
Un réel dynamisme que l’on retrouve aussi bien, dans la diversité des terroirs, que dans les productions, les producteurs adhérents, mais aussi tous les salariés de la COOP, nous sommes tous motivés pour aller dans le même sens. Nous bénéficions d’un calendrier de production planifiée, et sommes bien sûr une coopérative 100% bio équitable.
Comment faites-vous pour avoir de « beaux » fruits et légumes ?
Nous essayons de nous améliorer chaque année, appuyés par des techniciens. Je n’hésite pas à demander l’avis d’autres producteurs. Et surtout en y consacrant le temps qu’il faut, que ce soit pour la mise en culture, la surveillance ( arrosage, ravageurs, maladies ) et pour la récolte, beaucoup de surveillance mais aussi d’anticipation.